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Les chroniques d'Etoile

Fairyland – Osyrhianta

Fairyland – Osyrhianta

Fan de fantaisie que je suis, je me suis un peu renseignée sur les groupes qui ont ce thème dans leurs chansons. Et je ne sais plus trop comment je suis tombée sur ce groupe français de power metal, mais je les ai mis dans ma liste à écouter. J’ai tout d’abord écouté leur trois premiers albums afin d’approfondir leurs œuvres. Pour qu’au final je m’y suis plu seulement avec le dernier « Score To A New Beginning ». Un album sur trois ne suffit pas pour savoir si on aime un groupe. Surtout que, lorsqu’on aime le dernier album, il est probable qu’il y ait une évolution du groupe en terme d’écriture.

Et dernièrement, le 22 mai 2020, le groupe a sorti son nouvel album. 11 ans séparent le dernier de l’avant dernier CD. C’est long pour les fans du groupe. Mais je ne suis pas incluse dedans vu que je viens de le découvrir il y a à peine quelques mois. Aussi, pour commencer l’avis, je vais aller quasi à l’aveugle dans cette découverte, c’est à dire que je ne ferai pas énormément de recherches sur l’histoire du groupe. Seule la musique compte à mes oreilles actuellement. Ensuite, il y aura, en deuxième partie, plus de renseignement sur ce groupe pour compléter la chronique. Je ne vais pas m’éterniser sur cette intro, mes amis, voici mon avis sur : Fairyland – Osyrhianta.

Fairyland – Osyrhianta

L’écoute musique par musique :

The Age of Birth

Et bien nous avons là une bonne introduction de l’album : un coté épique et symphonique non métal d’abord avec une voix qui raconte une histoire. Quand tout d’un coup, à la fin du premier speech de la voix narrative, se lance le coté power metal des familles fortement appréciable. On sait ce qu’on va attendre par la suite, donc si on n’aime pas, on passe son chemin. Ce n’est pas le cas pour moi, et bien alors je continue. Seul petit bémol, il y a peut-être trop de narration dans cette musique. Cela laisse une toute petite sensation de camoufler la musique, mais sans pour autant que ce soit gênant.

 

Across the Snow

Et c’est là que tout commence. Le power epic est dans la place. Allons combattre des dragons !!! ...hum hum, pardon je m’enflamme. Fan du genre, vous allez vous y plaire. On retrouve là une efficacité dans cette première chanson avec un refrain chanté en groupe de manière épique, en contraste avec les couplets plus calmes mais toujours dans une ambiance ballade épique.

 

The Hidden Kingdom of Eloran

Je commence à écouter une écriture basique à partir de cette musique. Je vais peut-être exagérer mais, on est proche d’une seule note en chant solo durant toute la musique. Le plan d’écriture « couplet/refrain » est bien trop présent, ce qui rend la chanson un peu trop longue.

 

Eleandra

Et on dit bonjour à la chanteuse qui envoie à fond avec sa belle voix puissante ! Doro c’est toi ? Je dirais même plus, c’est mieux que Doro personnellement. On voit là une différence de puissance entre sa voix et celle du chanteur principal. Attention à ne pas lui voler la vedette ;)

 

Heralds of the Green Lands

A partir de 2:40 cela commence à être intéressant pour le genre du groupe. Et c’est dommage d’attendre autant pour que ce soit plus appréciable à écouter. Avant ceci, je trouve la voix du chanteur assez spéciale notamment dans les couplets. Le cassage d’habitude et de répétition vers ce moment indiqué permet de mieux relancer la musique, et sans avoir de couplets par la suite.

 

Alone We Stand

Ahhh les quelques notes d’intro de cette musique font du bien et laissent reposer l’esprit avant de repartir de plus belle. Le power envoie toujours dans cette musique et est plutôt bien amené. Le mix entre ce dernier et les moments doux en dehors du refrain à la guitare acoustique est vachement agréable. On se croirait au bord d’un feu de camp.

 

Hubris et Orbis

Petit moment d’humour avec moi-même quand j’ai écouté cette musique. Je me suis dit « Oh ! On entend la basse ! Comme quoi ça existe vraiment cet instrument, ce n’est pas une légende » Et maintenant je tiens à m’excuser auprès de tous les bassistes du monde entier…

Blague à part, c’est à ce moment là que le répétitif s’installe. Où l’on a l’habitude d’entendre la même chose sans signe distinctif. Même si ce n’est pas mauvais, je trouve cela dommage. Inconsciemment j’étais en train de décrocher alors que je suis censée faire une chronique.

 

Mount Mirenor

Oh mais aurais-je parlé trop vite ?

Le début de cette musique nous capte avec son son celtic medieval et non-metal. C’est comme un petit moment de tendresse où l’on peut se reposer et respirer dans l’album. Le mix violon/flûte/guitare acoustique fait du bien à l’oreille pour deux choses. De une, le changement de genre dans l’album. De deux, la variété d’écriture ! tout simplement ! J’ai l’impression de voyager à dos de cheval en quête d’aventure. A vous Fairyland, refaites cette variété d’écriture avec le coté metal, et vous vous améliorerez en terme de qualité sonore.

 

Of Hope and Despair in Osyrhia

Oh mais aurais-je parlé trop vite encore une fois ?

Nous attaquons ici la musique la plus longue de l’album (12:02). Mais qui dit quantité, dit pas forcement qualité. Voyons ça de plus près. Pour commencer, j’apprécie fortement le coté mystérieux qui commence dans cette musique. Quand arrive le chant, nous n’avons plus là le basique « couplet/refrain » selon moi. Nous avons ici environ 4 plans principaux d’écriture. Sans oublier le coté mystérieux qui revient 2 fois (3:44 et 9:00). J’assiste ENFIN à un véritable solo de guitare et clavier ! Et le petit clin d’œil à 7:30 fait bien plaisir avec son changement d’accord.

Olala !! C’est ça que je veux entendre et que je kiffe le plus dans une chanson ! Musicalement parlant c’est une histoire avec des rebondissements. Un voyage entre falaise, grotte, plaine… Un chemin allant de gauche à droite, de haut en bas, et en avant en arrière… Faites que ça dure.

 

The Age of Light

Et voilà qu’on se croirait dans le seigneur des anneaux. Et ça me déplaît pas pour autant. Cette musique est assez reposante et termine bien l’album. Par contre à écouter en solo, nous sommes revenus dans le basique et le répétitif.

 

En savoir plus sur Fairyland :

En dehors de mon avis, je tiens à préciser que je sais qu’il y a mon amie Camille Cydorrh Dominique invitée à poser ses notes de violon dans « Heralds of the Green Lands » (merci le clip vidéo). C’est pourquoi, je lui ai posé quelques questions sur ce projet afin d’éviter toutes désinformations. Petite parenthèse : il s’avère que ce n’est pas seulement dans « Herald of the Green Lands » où elle y joue, mais bel et bien dans toutes les musiques de l’album. Et pour rajouter, le clip est le tout premier clip dans l’histoire du groupe. La vidéo est un peu plus bas.

On va en savoir plus sur la voix invitée dans « Eleandra ». Elisa C Martin passe faire un petit coucou à son ancien groupe dans cette musique. En effet, il s’agit de, là, la première chanteuse du groupe sur leur premier album. Et c’est grâce à elle que Fairyland est apprécié avec cette album.

Quant au nouveau chanteur, il s’agit de Francesco Cavalieri. Très connu pour Wind Rose. Vous savez, le groupe qui a repris « Diggy Diggy Hole ».

Willdric Lievin à la basse et Philippe Giordana au clavier sont les membres fondateurs du groupe en 1998. Il y a eu beaucoup d’histoires dans le groupe. L’album que j’apprécie « Score To A New Beginning » est un album de Phillippe Giordana en solo (avec des invités lors des enregistrements) suite au départ des autres membres. Et les revoilà, avec le retour de Willdric en plus de Sylvain Cohen à la guitare et JB Pol à la batterie, pour « Osyrhianta ».

Petit plus, en guest invités pour l’album, nous avons (en autre d’Elisa et de Camille) : Flora Spinelli et Victoria Cohen en chanteuse principales sur « The Age Of Light », Tony Rabusseau pour les chœurs, et Dan Wilberg la voix narrative de « The Age Of Birth ».

Je tiens à remercier Camille Cydorrh Dominique pour son aide. Elle s’est donnée du temps pour me lire et me répondre. Allez voir ce qu’elle fait dans ses autres projets : Adaryn, Kecy Clagan, Drenai, récemment Hopes of Freedom (album qui va sortir), et bien plus encore.

 

Nous y voilà avec un premier bon point, le power metal epic est toujours bien présent dans cette album. Alors, oui, parfois c’est réentendu, et du coup répétitif. Je précise que ce n’est pas mauvais pour autant, c’est juste bien, et c’est tout. Mais on y voit une nette amélioration d’écriture et de technique par rapport à leur début. Si ça continue dans ce chemin là, il se pourrait que Fairyland soit un groupe grandement apprécié à l’avenir dans cet univers, si ce ne l’est pas déjà. Moi j’y crois pour eux. La pente n’a pas l’air de ralentir ou, voire pire, de baisser. Et subjectivement parlant, je l’espère que ce sera mieux, pour toujours vivre une aventure épique !

C’est la troisième fois que je fais une chronique sur un groupe français. Je ne sais pas si les autres artistes ont vu mes avis. Mais si c’est le cas pour cet avis, je tiens à rappeler que je suis juste une simple fan de musique. Je sais que je ne suis pas une musicienne ou compositrice. Mais en tant que fan de musique, je peux donner mon ressenti aux gens (et voire peut-être les conseiller) sur ce qu’ils font et veulent faire à l’avenir. Et de toute façon, je le ferai toujours XD car je suis humaine et j’aime partager énormément d’émotions avec tout le monde. Si ça peut aider à avancer dans les œuvres de manière générale, j’en serai ravie. Si je blesse certaines personnes avec mes écrits, et bien ce n’est pas mon but et faites le moi savoir (poliment et gentiment svp :D) afin que je m’améliore et m’excuse en retour de manière raisonnable.

Sur ce, je vous dit à la revoyure, et moi, je retourne sur ma licorne pour terrasser le dragon qui vient de s’installer dans mon village au loin…

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